Vincent Rosenblatt
Un aperçu de l’exposition « Baile Funk : un cri de liberté » à la maison Folie Wazemmes de Lille
1er août → 15 septembre 2025
Gare du Nord, Paris
Les photographies de Vincent Rosenblatt sur les Bailes Funk de Rio de Janeiro (Brésil) sont prises dans les favelas et les périphéries de la ville. Depuis 2005, le photographe documente ces bals à ciel ouvert où l’on danse au rythme du funk carioca (nom que portent les habitants de Rio), « kaléidoscope de rythmes, de rituels, de territoires et d’identités », explique-t-il. « Les funkeiros ont partagé́ avec moi la responsabilité et le danger de produire des images de lieux ‘interdits’ de représentation, car stigmatisés par une certaine presse et constamment menacés d’interdiction.Ces dernières années, dans un contexte d’interdiction latente des bailes de favelas, une génération de jeunes producteurs a réinventé les nuits de Rio. »
Cette exposition en gare du Nord invite à découvrir ces fêtes populaires, manifestes de fierté et de rébellion, et l’un des plus importants moteurs de la production artistique, aujourd’hui, au Brésil. Elle fait écho à l’exposition Baile Funk : un cri de liberté à la maison Folie Wazemmes, à Lille, programmée dans le cadre de Fiesta, 7ème édition de lille3000 et de la Saison Brésil France 2025.

© Mathieu Delmestre, SNCF Gares & Connexions
Charles Fréger
Un aperçu de l’exposition « Charivari » au Musée de Flandre de Cassel
1er août → 15 septembre 2025
Gare Aéroport Charles de Gaulle 2 TGV, Paris
Les photographies de Charles Fréger sont prises lors de carnavals organisés entre la Belgique et les Hauts-de-France. Il y est question de satires, de renversements et de frictions sociales dans ces figures masquées, costumées et parfois méconnaissables, mais aussi de liens forts entre ces territoires et les traditions carnavalesques. Cette exposition en gare en révèle des images inédites en écho à l’exposition Charivari présentée au Musée de Flandre à Cassel, dans le cadre de lille3000.
Extraits de la série Charivari, entamée en 2024, ces portraits appartiennent au nouvel opus du travail que le photographe mène depuis une quinzaine d’années sur les différentes formes de théâtralité dans les sociétés humaines au travers des fêtes et costumes populaires. Wilder Mann, premier opus, portait sur les mascarades hivernales européennes liées aux rites de passage des saisons et de fertilité de la terre. Après avoir réalisé divers projets et ouvrages consacrés aux mascarades au Japon, dans les Amériques et en Inde, Charles Fréger revient depuis un an au territoire européen. Si Wilder Mann met en lumière des pratiques essentiellement rurales, où le costume, fait de paille ou de peau de bête révèle la recherche d’une connexion à l’ordre naturel, c’est le bourg, la ville, sa vie et son ordre social qui sont au centre des mascarades de Charivari.